Énoncé de position sur l’accès public à Internet

Association canadienne des bibliothèques (ACB) : 24 février 2015. FCAB-CFLA: Adoptée le 26 août 2016.
La population canadienne fréquente quotidiennement les bibliothèques publiques afin d’en utiliser les ordinateurs publics pour accéder à Internet, pour se connecter à un réseau sans fil avec un appareil mobile et pour obtenir l’aide du personnel. Les Canadiens et Canadiennes visitent les bibliothèques pour accéder aux services gouvernementaux, pour rejoindre leurs amis et leurs familles par courriel et sur les réseaux sociaux, pour rechercher des renseignements sur la santé, pour explorer de nouvelles possibilités et pour apprendre. Ils y trouvent du soutien du personnel de bibliothèques pour ce qui est de leurs besoins en information et en technologie, qu’ils apprennent à utiliser un ordinateur ou qu’ils accèdent au courriel pour la première fois, qu’ils découvrent comment se protéger en ligne lorsqu’ils utilisent les réseaux sociaux ou qu’ils effectuent une recherche sur un domaine d’intérêt personnel.

Bien que Statistique Canada ait conclu en 2012 que 83 % de la population canadienne avaient accès à Internet à domicile à partir d’un ordinateur ou pouvaient se permettre de se payer un appareil mobile avec un plan de données, près d’une personne sur cinq dépendait du libre accès public fourni par les bibliothèques, les points de vente au détail et les lieux communautaires. L’accès dépend du revenu, et seulement 58 % de la population canadienne se trouvant dans le quartile de revenu le plus bas avaient accès à Internet à la maison en 2012[1]. L’accès à coût abordable continue à s’améliorer. Toutefois, plusieurs personnes dépendent toujours du libre accès public pour combler le fossé numérique.

Dans des reportages sur le projet de loi C-51 du Canada, la Loi antiterroriste (2015), un certain nombre de médias a rapporté incorrectement que les ordinateurs des bibliothèques publiques protègent les personnes qui participent à des activités criminelles. La Fédération réfute entièrement cette notion.

Les bibliothèques publiques utilisent des logiciels veillant à ce que les renseignements personnels, bancaires et de santé privée des Canadiens et Canadiennes utilisant un ordinateur de bibliothèque ne soient pas compromis lorsque la personne qui suit ouvre une session sur le même ordinateur. De tels logiciels font en sorte que les mots de passe et l’historique de navigation de chaque personne restent confidentiels. La décision d’accéder à Internet à partir d’un établissement public ne diminue pas l’importance de protéger les renseignements personnels en ligne. La Fédération prétend que la vie privée et la liberté des citoyens respectueux des lois ne devraient pas être compromises. Alors que la population canadienne discute du projet de loi C-51, la Loi antiterroriste (2015), la Fédération demeure déterminée à promouvoir le rôle des bibliothèques publiques dans la prestation d’un accès à Internet gratuit et sécuritaire. Les politiques d’utilisation d’Internet des bibliothèques publiques mettent constamment l’accent sur le fait que les activités illégales ne sont pas permises sur les ordinateurs de bibliothèques. De plus, le personnel des bibliothèques de tout le pays continue de coopérer avec les forces de l’ordre, au besoin.

La Fédération encourage quiconque ayant des questions au sujet de la gestion de l’usage de l’Internet dans les bibliothèques à communiquer avec leur bibliothèque publique locale pour obtenir de plus amples renseignements.

[1] Statistique Canada. Tableau 358-0167 – Enquête canadienne sur l’utilisation d’Internet, l’accès d’un ménage à Internet au domicile, selon le quartile de revenu du ménage, le Canada et les provinces, occasionnel (pourcentage), CANSIM (base de données). (Site consulté : 16-02-2015).

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